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Percer dans l'entrepreneuriat via la lingerie avec Anaïs du Boudoir Clandestin


Nom: Anaïs de Fays

Ville: Uccle

Âge: 28

Fonction: co-gérante du Boudoir Clandestin

Background académique: marketing et communication (EPHEC)

Quel a été ton parcours professionnel?

J'ai d'abord travaillé pour une boîte de consultance française pour gérer leur département marketing. Proposer un produit sur le marché m'a toujours passionnée. Comment proposer à un public-cible le produit qui va leur correspondre, voilà ce qui m'intéresse. Créative et passionnée, j'ai aussi travaillé dans une galerie d'art du côté du Sablon. Mais ce que j'ai toujours voulu, c'est créer mon propre business.

D’où est venue l’idée de créer ton entreprise ?

Depuis mes études, j’ai toujours eu cette envie de créer une société. J’ai eu des tas d'idées! Du centre de bien-être et beauté pour femmes qui serait également une boutique de vêtements en passant par la création d'une série télévisée ! Être reconnue pour mon travail et gérer les choses à ma façon, voilà ce qui a semé la volonté de créer ma propre société. Le contact client est essentiel pour moi. Les conseiller, développer une vraie relation basée sur la confiance d'une femme envers une autre quant au choix de la lingerie qui lui convient réellement. C’est un challenge personnel qui me permet d’apprendre chaque jour!

Cet endroit est magnifique. Raconte-nous l'histoire du Boudoir Clandestin

Le concept est une boutique de lingerie « cachée », où visites et essayages se font sur rendez-vous. La lingerie que l'on propose ne se trouve pas encore à Bruxelles. On avait la volonté d’innover, de se lancer dans un concept encore relativement méconnu chez nous.

Tu travailles avec ton associée Frédérique Ewalenko et vos horaires sont souvent très longs. Comment fais-tu pour gérer la boutique du mieux possible pour son développement ainsi que pour garder une balance vie privée - vie professionnelle?

C'est vrai que les différentes casquettes sont parfois difficiles à conjuguer et engendrent encore pas mal de stress. C'est délicat de cloisonner vie professionnelle et vie privée. Je suis encore à la recherche d’un équilibre entre ces différents aspects. Mais tout ça me passionne. Le Boudoir est un peu notre bébé à nous, et il me tarde de le faire grandir et évoluer!

Quels sont les meilleurs conseils que tu as reçus au début de ta nouvelle carrière?

J'ai eu l'occasion de rencontrer une journaliste (chez Elle Belgique) qui m'a beaucoup aidée notamment au niveau des relations publiques avec les acteurs du marché, la presse, etc. J’ai aussi pu compter sur le célèbre Elvis Pompilio, qui m’a donné beaucoup de conseils et fait partager sa notoriété pour développer le Boudoir. J'ai appris rapidement que la comptabilité demande beaucoup de rigueur car elle est essentielle: il faut apprendre à tout prévoir, et anticiper certaines dépenses imprévues…

Créer une entreprise à partir de zéro est un vrai challenge! Comment t'y prends-tu pour attirer de nouveaux clients?

Le développement du Boudoir est surtout basé sur le bouche à oreilles, la boutique n’ayant en effet pas pignon sur rue. Nous favorisons les événements professionnels, tels les apéros afterwork pour échanger et rencontrer d’autres professionnels. On mise beaucoup sur les partenariats et organise des événements à la boutique, notamment avec l’Académie des arts de l’amour, une Association de sexologues qui organisera prochainement un colloque dans la boutique! Les réseaux sociaux sont aujourd'hui aussi fondamentaux. Notre marque est développée via Facebook. L'identité propre du Boudoir est axée sur la féminité mais se décline pour toutes les femmes. Nous travaillons avec différentes marques avec des styles, des prix et des tailles différentes. Chaque femme trouvera son bonheur au Boudoir...

Quels conseils peux-tu donner à ceux qui aimeraient aussi lancer leur business?

D’un naturel obstiné et fonceur, j’aurais tendance à encourager toute initiative personnelle (rires)... Cependant, j'ai appris qu'il est avant tout indispensable de s’armer des meilleurs outils possibles. S’entourer des bonnes personnes, aux niveaux légal, financier, mais également personnel, se révèle indispensable.

Quel est ton meilleur souvenir?

Sans hésiter la soirée d’ouverture du Boudoir. Pouvoir enfin contempler le travail accompli, après tant de mois d’efforts et d’engagement, c’était inoubliable !

Quel a été le plus difficile ?

Le plus difficile pour moi dans cette aventure est sans doute l’aspect financier. Diplômée depuis plusieurs années, j’ai toujours travaillé et gagné ma vie. En lançant le Boudoir, je choisis de renoncer temporairement à cette stabilité financière, l’équilibre investissements-bénéfices n’étant pas encore totalement atteint. Mais j'y crois et j'y travaille dur. Et se lever chaque matin en sachant que je suis à ma place, c'est ça mon véritable succès!

Comment vois-tu le développement du Boudoir d'ici cinq ans?

Mon rêve le plus incroyable serait d’avoir ouvert notre deuxième Boudoir, surfant sur la vague de succès du premier. Pour le moment, on jongle entre divers projets comme des ateliers sur le thème de la féminité, avec la présence de relookeuses et la possibilité de s’essayer au burlesque.

Tu fais partie de la GenY. Quels sont les défis auxquels nous faisons face?

Cette génération représente pour moi un délicat mélange de déchirement et d’indépendance. C’est une génération d’individus ayant grandi dans un cocon familial, et n’ayant pas connu les difficultés de leurs parents. Cependant, on se retrouve aussi face à des challenges propres à 2015 : la crise économique, les difficultés pour trouver un travail malgré la possession d’un diplôme, etc. Il s’agit, selon moi, d’une génération qui ose, mais qui est aussi fragilisée par le contexte actuel. C'est une génération de challengers de plus en plus tournés vers l’entreprenariat, manifestant la volonté de créer par eux-mêmes ce que le climat professionnel ne leur offre plus.

 
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