top of page

Bruxelles et son piétonnier, comment la distance entre le politique et les citoyens atteint son paro


Avant l’entame de l’année 2015, lorsque vous posiez la question : « citez-moi un exemple de zones piétonnières dans le monde », la plupart des gens ayant un peu bourlingué, vous rétorquaient invariablement, des étoiles plein les yeux : « Beaubourg, Montmartre, les Halles, la Rochelle, Fès, Venise, et plus récemment Times Square à New York, le Petit Champlain à Québec », voire pour les anciens étudiants nostalgiques, Louvain-la-Neuve.

Mais depuis peu, ces derniers, en tout cas la frange bruxelloise, ajouteront, avec soit un brin de tristesse soit de la colère dans les yeux, le piétonnier bruxellois.

Certes, replaçons l’urbanisme bruxellois dans son contexte ; tout bruxellois de ma génération, à savoir à cheval sur la fin des baby-boomers et la génération Y, a des préférences, commerciale et architecturale indéniables pour le haut de la ville. A ses yeux, le bas de la ville, se traduit uniquement par la visite fastidieuse de la Grand-Place et de Manneken Pis faite à un membre de la famille ou à un ami étranger, ou encore par un concert à l’AB, voire en la jouant bobo, la promenade dominicale dans le quartier Dansaert. Certes, nous avons tous vibré dans les soirées Who’s Who’s Follies, au Mirano, Fuse ou encore dans la boîte homonyme du Sieur Moncharline sise rue du Poinçon.

Malgré tout, la conclusion demeure implacable, jamais ô grand jamais, tu ne te baladeras sur le boulevard Lemonnier et son prolongement le boulevard Anspach, sauf bien évidemment si vous vous appelez Sofie Peeters et que vous réalisez un reportage en caméra cachée pour dénoncer le sexisme dans le quartier, voire un fan inconditionnel de Jean-Michel Saive ou Garry Kasparov.

Dès lors, le ciel est-il tombé sur la tête de notre cher « Mayeur » bruxellois ? Oui et non, car ce projet était déjà dans les tablettes des différentes majorités bruxelloises et ce depuis une bonne vingtaine d’années, mais il aura suffi d’un bourgmestre parachuté, en mal de popularité et à l’ego surdimensionné, pour mettre en branle ce projet urbanistique prématuré, inachevé et en mal de crédibilité. Jean-Claude Defossé, dans ses célèbres « Grands Travaux Inutiles » aurait à coup sûr trouvé un sujet d’investigation explosif !

Certes, soyons bons princes et admettons que tout Bruxelles attend avec impatience les aménagements promis par la ville après la fatidique période d’essai de huit mois.

 
 RECENT POSTS: 
 SEARCH BY TAGS: 
 Suivez aussi
The Gen Y Journal
  • Facebook Social Icon
  • Twitter Social Icon
  • Instagram Social Icon

 

THE GENERATION Y JOURNAL

 

Bienvenue sur le Journal de la Génération Y !

Créé, pensé et conçu par et pour la génération Y.

Lifestyle, carrière, news, digital et colonnes...

On choisit de prendre des risques, d'aimer, de croire, de danser, d'écrire, de commander au soleil, de rêver et de faire changer nos vies...

 

© 2015 The Generation Y Journal. Proudly created with Wix.com

bottom of page