Feu Airbnb ?
Il fallait bien que ça arrive… Vers la fin d’Airbnb ?
À l’heure où il est question de soumettre son désir de participer à l’aventure Airbnb en tant qu’hôte, et parfois au bon vouloir de ses copropriétaires, j’aimerais souligner le caractère essentiel de la liberté de créer et de produire, la liberté d’agir. Liberté individuelle et fondamentale, néanmoins toujours dans le respect des libertés d’autrui.

Dans une copropriété, il existe déjà plusieurs garde-fous dont le règlement d’ordre intérieur, ainsi que les assemblées annuelles, statuant des problèmes et questions du moment, et assurant le respect des règles de savoir-vivre en communauté. En tant que propriétaire, gérer son ou ses bien(s) en bon pater familias, et avec considération pour les copropriétaires et voisins, est pour le moins exigé.
Pourquoi permettre à l’un ou l’autre grognon, jaloux ou réac’ de décider pour d’autres ? Qu’il donne son avis sur ces nouvelles fantaisies 2.0 lors de dimanches après-midi en famille, c’est son droit le plus strict. Mais qu’il puisse empêcher Marcel (architecte), Joanna (journaliste) et Juliette (passionnée depuis peu par les Legos verts et rouges) de confier leur joli studio à ceux qui désirent découvrir Bruxelles en logeant chez l’habitant, en lisant leurs livres et magasines, tout en profitant de leurs conseils de vrais Bruxellois, là j’ai envie de dire un bon gros stop !
C’est cette sensation que dès qu’une initiative voit le jour, on se propose de la limiter, d’une façon ou d’une autre. Car au-delà d’une « location », Airbnb est une rencontre, un échange, un partage, du charme, une proximité, des bons plans, du bouche-à-oreille digital, des détails, un voyage et de la nouveauté. Pourquoi cette volonté de museler (à nouveau) une initiative personnelle profitant à la collectivité et au vivre-ensemble ?