Partir vivre au Canada : la nouvelle vie de Marie
Nom: Marie Boon
Ville: Vancouver, Canada
Âge: 28
Fonction: préparer de jolis paquets remplis de chocolat…belge bien sûr !
Background académique: Philo et Lettres (ULB)
Marie, en quelques mots, parle-nous un peu de toi.
Bientôt trentenaire et indépendante, j'ai décidé de partir au Canada pendant un an avec le Visa « Working Holiday ». J'ai toujours adoré voyager et je suis à une période de ma vie où j’ai envie d'expérimenter. Me voilà partie à la découverte d’un nouveau pays, non plus comme simple touriste, mais avec la volonté d’y vivre, de m'imprégner d’une culture différente et d’en découvrir tous les recoins. Je parle français, italien et anglais, et après avoir étudié quelques mois à Rome pour mon Erasmus, j’ai à présent eu envie de faire mes preuves dans le monde professionnel, en anglais cette fois, d’où le choix de Vancouver.
Quel a été ton parcours académique ? Et au niveau professionnel ?
J’ai toujours eu une vraie passion : les langues. Mon Master en Littérature en poche, je voulais découvrir et profiter ! Mon bagage linguistique et ma passion pour le voyage m’ont donc poussée à partir 3 mois aux USA, seule, pour y découvrir ce pays que je ne connaissais pas et qui me fascinais. Entre San Diego et San Francisco en Californie, je suis devenue toujours plus curieuse. Je suis ensuite rentrée au bercail pour mettre quelques sous de côté, avec une seule idée en tête : reprendre la route !
Pourquoi le Canada ?
Très attachée à mon pays et mes proches, j’avais néanmoins envie d’autre chose. Je suis jeune et ouverte au changement, à la découverte, à la prise de risques. Ma première idée était de partir aux USA. Cependant, la procédure pour pouvoir y travailler est particulièrement compliquée. J’ai alors entendu parler du PVT (Programme Vacances Travail), et je me suis donc tournée vers le Canada. Frileuse et peu emballée par les hivers interminables de la côte est, mon choix s’est vite porté sur Vancouver, plus anglophone. Cette ville de la côte ouest est mondialement connue pour sa qualité de vie inestimable et ses nombreux espaces verts, qualités qui m’ont rapidement convaincue dans ma recherche d’ailleurs.
Une fois installée à Vancouver, quels sont les challenges auxquels tu as fait face?
Le premier vrai challenge pour moi a été de trouver rapidement un emploi et de convaincre d’éventuels employeurs d’engager une jeune expatriée belge. J’ai emménagé dans un petit appartement en plein centre, que je partage avec trois Mexicains. J’ai ensuite trouvé du travail… dans une chocolaterie belge (rires)! Je me plais beaucoup chez « Daniel » et c’est une première expérience professionnelle à l’étranger. De plus, les chocolats sont succulents…et je m’y connais !
Quel est ton plus beau souvenir au Canada ?
Il m’est impossible de ne choisir qu’un seul moment fantastique, tant ils ont été nombreux depuis mon arrivée ! Fraichement débarquée de Bruxelles, mes cousins de passage ont visité la ville avec moi. Faire découvrir ma ville d’adoption à mes proches est un superbe souvenir. J’adore pouvoir les associer à mon expérience canadienne.
Chaque balade dans Vancouver me fait aimer davantage cette ville dont on m’avait tellement parlé. Je conseille à tout le monde de passer par Vancouver, remplie de parcs, de squares, entourée d’îles (comme Vancouver Island), et à la population tellement accueillante. Je m’y sens aujourd’hui déjà chez moi, seulement 3 mois après mon arrivée !
Tu as déjà beaucoup bougé et évolué depuis ton arrivée de ce côté de l’Atlantique. Où te vois-tu d’ici 1 an ? Fais-nous rêver !
Difficile à dire, je ne suis à Vancouver que depuis quelques mois, mais d’ici 1 an, je me vois probablement retrouver mes proches, retrouver du travail à Bruxelles… pour un nouveau départ ? J’approche de la trentaine, et mes amis me disent qu’il est peut-être temps de me « poser » (rire), mais j’aime bouger, j’aime découvrir et j’ai encore de nombreux rêves, donc I’ll see… Un de mes projets est par exemple de partir à la découverte de l’Australie, mais rien ne presse, aujourd’hui je profite de mon Canada à moi.
Tu fais partie de la Gen Y. Quels sont les défis auxquels nous faisons face ?
Le principal challenge pour moi reste de trouver LE job fait pour moi, ma voie qui me fera pratiquer les langues et voyager, rencontrer de nouvelles personnes. C’est un vrai défi ! Aujourd’hui, un Master est loin de suffire pour ouvrir les portes du monde professionnel ou s’assumer. Ma génération est face à un challenge de taille : ma curiosité et mon besoin d’indépendance, et ma volonté de trouver ma place, ma voie et…moi-même.